Le saviez -vous ? Le Marais, 1er secteur sauvegardé en Loi Malraux

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Le saviez -vous ? Le Marais, 1er secteur sauvegardé en Loi Malraux

Le Marais est le 1er quartier à être déclaré secteur sauvegardé grâce à la loi Malraux. 
Le défi était de lutter contre l’insalubrité grandissante du célèbre quartier. En 1962, André Malraux édicte la loi en faveur du patrimoine qui porte son nom.
Au début du XXe siècle, le Marais est en décrépitude. Les logements sont insalubres, les façades tombent en ruine. Les hôtels particuliers datant du XVII siècle, autrefois propriétés de riches aristocrates, sont laissées à l’abandon. 

 Jusqu’à la moitié du XXe siècle, de nombreux courants architecturaux ont vu le jour et se sont affrontés. La question de tout détruire, pour reconstruire s’est posée. Toutefois, l’architecte Albert Laprade à opté pour la rénovation en essayant de préserver au mieux le patrimoine. Il décide de conserver les façades et l’alignement. En revanche, de nombreuses démolitions sont entamées telles que l’îlot Saint-Gervais où le taux de tuberculose était très élevé. 

On ne gardera de cet îlot que la façade de la rue Baudoyer, les monuments historiques protégés et les immeubles construits pour la fabrique Saint-Gervais en 1734.Un mouvement va alors voir le jour. Les français sont de plus en plus sensibles à la préservation du patrimoine. La presse s’empare du sujet et milite contre la construction de bâtiments modernes au détriment d’immeubles anciens. Des associations d'amis du Marais alertent l'opinion publique. 

Malraux et Sudreau s’engagent pour la sauvegarde et la mise en valeur du quartier. Ils créent le 4 août 1964, l’inventaire général du patrimoine culturel et le Plan de sauvegarde et de la mise en valeur (le PSMV). Le but est de préserver l’âme du quartier et pas uniquement sauver les édifices considérés comme des monuments historiques. Cela comprend les immeubles, mais impacte aussi l’aspect économique et social de la ville. Il faut savoir allier modernité en améliorant les conditions de vie et de travail et conserver le patrimoine architectural et historique. C’est le challenge des architectes et urbanistes qui étaient en charge de rénover le Marais qui couvrait 126 hectares.